/fdata%2F0224112%2Favatar.png){kind=avatar}
louis ferdinand céline
Mort le 14 mars 1932, Fernand Destouches, fier de son fils médecin, ne connaîtra pas son succès d'écrivain. Pour aider Margueritte sa mère qui n'a plus que de modestes revenus, Céline lui fera reverser jusqu'à sa mort, en 1945, les redevances qu'il touchait sur l'invention de la Basedowine et lui obtiendra une place de visiteuse médicale au laboratoire Gallier.
Officielement engagé comme rédacteur par la fondation Rockefeller, le docteur destouches est envoyé en mission pour accompagner des médecins en voyage d'études. C'est ainsi qu'il découvre l'amérique du nord. Ci dessus en 1925 à Toronto avec la mission Rockefeller
Des centaines d'articles saluent le premier roman du docteur Destouches bientôt découvert sous le pseudonyme de Céline. Ici à l'honneur dans l'Excelsior, avec le personnel du dispensaire.
Lucette Almanzor: C'est au cours de danse d'une ancienne étoile, Blanche d'Alessandri, où l'avait emmené son ami peintre Gen Paul, qui connaissait son goût pour les danseuses, que céline rencontra Lucette Almansor en 1936. Il mit plusieurs mois à l'apprivoiser. Elle avait 23 ans et lui 41. Jusqu'à la guerre Lucette voyage pour danser et retrouve céline là où il se trouve. Après la débâcle, ils ne se quitteront plus, Lucette devenant la compagne discrète qui, jusqu'à sa mort, veillera à ce qu'il puisse travailler tranquillement.
C'est grâce à un frère de leur ami danseur Serge Perrault, qui était employé à la préfecture de Police que Céline et Lucette purent obtenir de fausses cartes d'identité et quitter la France. Lucette devient Lucette Alcante, professeur de culture physyque et Louis Ferdinand, Louis François Deletang, représentant.
A Baden-Baden (ci-contre Lucette promenant le chat Bébert) ils furent rejoints, outre Robert Le Vigan, par d'autres Français, la pianiste Lucienne Delforge avec qui Céline avait eu une liaison de mai 1935 à mars 1936 ; Jean Luchaire, président de l'Association de la presse parisienne pendant l'Occupation; l'écrivain Alphonse de Châteaubriant, Otto Abetz, l'ambassadeur d'Allemagne en France ; le chroniqueur de radio Jean Hérold-Paquis et Pierre Lavai lui-même. Tous allaient se retrouver à Sigmaringen. Mais Céline et sa femme seront les seuls à traverser l'Allemagne pour gagner le Danemark, où Louis - en prévision de son exil - avait déposé avant guerre des pièces d'or, achetées avec ses droits d'auteur, qui allaient leur permettre de subsister.
La route de l'exode pour Céline avec lucette Almansor, sa compagne, et tout le service devant l'ambulance de Sartrouville
Céline et Lucette purent quitter la France grâce à de fausses cartes d'identité datées du 8 février 1944.
Sa médaille militaire, il l'aborde fièrement parmi les blessés soignés avec lui à l'hôpital du Val de Grâce en décembre 1914. Au dos de cette photographie, il écrira plus tard : "vue de héros en décadence, Louis."
"Moi j'ai été élevé au passage Choiseul dans le gaz des 250 becs d'éclairage. Du gaz, des claques et des nouilles. Parce que ma mère était dentellière, que les dentelles, ça prend les odeurs et que les nouilles n'ont aucune odeur"
à gauche
/idata%2F0224112%2F9-Marechal-des-Logis-Rambouillet.jpg "Maréchal des logis Destouches à Rambouillet")
/idata%2F0224112%2FColette-Turpin-nee-Destouches.jpg "Décès de Colette Destouches, fille de l'écrivain Céline")
/idata%2F0224112%2F167804790.JPG "Le jardin hanté de la veuve Céline")
/idata%2F0224112%2Fimg-0003.jpg "Céline le génie et le voyant")
/idata%2F0224112%2Fceline0_louis-ferdinand-celine.jpg "Merci Serge !!")
/idata%2F0224112%2Fcourbevoie.gif "Naissance de Céline à Courbevoie")
/idata%2F0224112%2FCeline---Ayme--C3-A0-Grosrouvre.jpg "Céline et Marcel Aymé")
/idata%2F0224112%2F988269.jpg "Céline")
/idata%2F0224112%2Flouis-ferdinand-celine-celine.jpg "Céline à Meudon")
/idata%2F0224112%2Flucette-destouche.jpg "Lucette Destouches")
